Reconstruire après la chute

Je suis sensible aux gens dont l'univers a éclaté parce que je suis de ceux qui, lorsqu'il regardent en arrière, voient dans leur histoire personnelle des gestes qu'ils regrettent profondément et qui ont été la cause de grande douleur, tant pour eux-mêmes que pour leurs proches. 

Ce que j'appelle la confrérie des gens à l'univers brisé n'est pas une entité visible ou une association officielles d'hommes et de femmes. Je fais ici allusion à la masse des personnes qui vivent en portant un type particulier de souffrance. Les gens dont je parle souffrent de blessures qu'ils se sont eux-mêmes infligés et qui résultent d'une grave erreur, d'une faute, d'un mauvais choix. L'expression qui convient est peut-être écart de conduite. Toutefois, le mot qui décrit le mieux de telles actions génératrices de souffrances est celui de péché.

IL y a dans l'Église locale, et au dehors aussi, des croyants dont l'univers personnel a éclaté et ils dont nombreux. Ils soupirent après quelqu'un qui les comprenne et les écoute ; ils aspirent désespérément à une amnistie qui leur procure la chance de repartir à neuf.

A tous les gens brisés, mes frères et soeurs de la fraternité mondiale de ceux qui se sentent inutiles et désespérés, je dis qu'il y a des choses extraordinaires à découvrir lorsque le coeur est redevenu tendre et ouvert à la voix et à la discipline de Dieu.