Passer au contenu

Langue

Quand les hommes ont plus d’importance que Dieu (critique)

Critique du livre de Edward T. Welch

 

Pour être tout à fait franche avec vous, je ne sais pas par où commencer pour faire cette critique littéraire puisque mon cerveau déborde de choses à dire! Mon livre est souligné partout et je me suis retenue à bien des endroits.

Je savais déjà que je ne me trompais pas en lisant un livre écrit par quelqu’un de CCEF puisque leurs livres sont toujours fondés sur les Écritures et d’actualité chrétienne. Mais dans celui-ci, « Quand les hommes ont plus d’importance que Dieu » de Edward T. Welch, j’ai vraiment été captivée du début à la fin.

Pour continuer dans ma franchise, je dois vous avouer qu’avant de commencer ma lecture je ne croyais pas être le genre de personne qui souffrait de ce péché. Mais, plus j’avançais dans ma lecture, plus j’étais confrontée par l’Esprit Saint à l’insidieuse idole dans mon cœur. Edward T. Welch a écrit un livre basé sur les Écritures, alors cela ne peut faire autrement que nous amener au cœur du problème de l’homme face à plusieurs de ses craintes.

Ce livre est séparé en deux parties :

1-    Le pourquoi et le comment de notre crainte des autres

2-    Surmonter notre crainte des autres

J’ai bien apprécié de quelle façon Welch dès le début fait ressortir que la chose ou la personne que l’on craint avoir besoin, nous contrôlera! Pourtant comme il dit, nous nous disons des adorateurs de Dieu.

« Qu’est-ce que la peur issue de la honte et la peur du rejet ont en commun? Selon une image biblique, les deux nous indiquent que les gens sont nos idoles préférées. Nous les exaltons, leur attribuant un pouvoir supérieur à celui de Dieu. Ils deviennent l’objet de notre adoration comme s’ils avaient le pouvoir du regard de Dieu pour nous exposer (la peur issue de la honte) ou de nous « remplir » d’estime d’amour, d’admiration, de reconnaissance, de respect et d’autres désirs psychiques (la peur du rejet). 

En songeant aux idoles, nous pensons généralement à Baal pour commencer et à d’autres créations matérielles de l’homme.  Ensuite, il est possible que nous considérions l’argent. Nous pensons plus rarement à notre conjoint, à nos enfants ou à un ami étudiant. Mais les êtres humains sont nos idoles de choix…» (T. Welch, Edward, Quand les hommes ont plus d’importance que Dieu, Éditions Impact, Trois-Rivières, 2011, p. 52.)

Je vous fais un résumé de ce qu’il explique très bien dans le livre.

- Nous finissons par nous soumettre à l’idole que nous adorons.

- Nous sommes son esclave.

- Il est notre maître!

- Tout notre monde tourne autour de notre idole : nos pensées, notre ressenti, notre mode de vie et notre comportement.

Dans la deuxième partie, Welch développe beaucoup entre autres l’aspect de la crainte de Seigneur. J’ai tellement apprécié plusieurs parties de ce livre que je dois encore une fois choisir ce que je vais partager avec vous.

L’auteur prend le temps de nous expliquer clairement ce qu’est la crainte du Seigneur. Cette crainte parfois mal comprise même parmi les chrétiens. La crainte que nous avons nous révèle que nous avons une connaissance de notre nature pécheresse. Nous révélant ainsi la justice de Dieu face à notre péché. Il y a aussi ce que nous appelons la crainte révérencieuse. Celle qui nous fait découvrir le pardon, la miséricorde et l’amour de notre Dieu. Tout cela à cause du plan parfait de Dieu à travers l’œuvre de Jésus-Christ qui s’est humilié à la croix pour ses rachetés. Si nous connaissons la crainte de notre Dieu, ceci nous approchera de lui plutôt que de le fuir et ainsi cela développera chez nous davantage une crainte révérencielle.

Une chose essentielle que j’ai retenue dans la lecture de ce livre est l’importance de connaître vraiment notre Dieu. Pour que Dieu soit important dans notre vie plus que les hommes, nous devons le connaître. Nous devons placer nos attentes en Christ et le laisser nous combler par sa présence au quotidien. Nous devons aspirer à refléter Christ plus que tout dans notre vie.

Ce livre donne des outils pour savoir comment s’y prendre si vous souffrez de ce dont j’ai parlé ci-haut. Il y a des questions à répondre à la fin de chaque chapitre. Je suis certaine que c’est un livre que je vais relire plusieurs fois dans ma vie puisque je crois que ce n’est pas quelque chose qu’on peut classer une fois pour toutes! L’être humain est un fabricant d’idoles.

Enfin, je dirais que nous souffrons ou pas de ce problème dans notre vie, ce livre vaut la peine d’être lu, car il est d’une grande richesse spirituellement et intellectuellement.

Article précédent Voici pourquoi Joni Eareckson Tada et Steven Estes ont écrit le livre « Quand Dieu pleure »