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Voici pourquoi Florent Varak recommande la lecture du livre « Un appel à réformer l’Église »

Voici pourquoi Florent Varak recommande la lecture du livre « Un appel à réformer l’Église »

À quoi doit ressembler l’Église idéale ? À en croire ceux et celles qui recherchent une Église lorsqu’ils débarquent dans une ville, les critères les plus importants seraient une liste de services adaptés à leurs attentes : école du dimanche (de qualité), groupe de jeunes (dynamique), sans oublier une louange (enthousiaste) et des messages (intéressants).

Ces critères ne sont pas forcément mauvais. Seulement, ils devraient venir en second rang, et devraient être davantage précisés : une prédication textuelle, rédemptrice, lors d’un culte centré sur Dieu et l’Évangile, etc. L’Église n’a pas pour objectif premier de nous servir. Elle est avant tout le corps, l’épouse de Christ et le temple du Seigneur. Elle est centrée sur son Sauveur.

Lorsqu’on me demandait quelle Église je recommandais dans la ville où j’étais le pasteur, je répondais avec une liste d’Églises et cette recommandation : lisez Apocalypse 2 et 3, puis identifiez les qualités que Jésus veut voir dans une Église, ce qu’il approuve et encourage, et les défauts qu’il dénonce. Ces sept lettres que Jésus adresse à ces Églises d’Asie Mineure de la fin du Ier siècle de notre ère sont en partie effrayantes. Imaginez comment une Église dynamique, offrant des services utiles à ses membres, réagirait en entendant ces paroles de la bouche même de Jésus : « Je connais tes oeuvres : tu as le renom d’être vivant[e], mais tu es mort[e] » (Ap 3.1).

John MacArthur nous propose un regard solennel et lucide sur ces sept Églises. C’est une lecture dérangeante, parce qu’elle nous confronte à la nécessité d’une rigueur et d’une consécration des plus sérieuses. Or c’est une nécessité que l’on perd parfois de vue au milieu des multiples tâches du ministère... Mais c’est aussi une lecture optimiste parce qu’elle révèle la direction à suivre pour honorer Dieu et rétablir l’Église dans sa piété.

Dans le style direct qu’on lui connaît, MacArthur invite l’Église à cultiver une attitude de repentance collective chaque fois qu’elle perçoit qu’elle a lâché du lest sur certaines de ses responsabilités. Il parcourt ensuite les sept lettres que Jésus adresse à ces Églises, révélant précisément ce que Jésus veut ou ne veut pas pour son épouse. Il termine par une exhortation à toujours revenir aux fondamentaux, tels qu’ils ont été formulés par les cinq piliers de la Réforme (sola Scriptura, sola fide, sola gratia, soli Deo gloria, solus Christus).

Un livre qui ne laissera personne indifférent et qui redonnera du courage à ceux qui oeuvrent pour l’édification de l’Église que Christ bâtit, que ce soit par la prière, l’enseignement ou le service.

– Florent Varak
Pasteur, auteur, directeur international du développement des Églises
Encompass, professeur à l’Institut biblique de Genève

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