Les nuances apportées par l'auteur au sujet de la distinction entre un comportement problématique spirituellement et un comportement problématique ayant racine dans les faiblesses physiques de l'enfant sont excellentes. Pour tout adulte interagissant avec un enfant vivant avec le TDA/H, il est essentiel de s'exercer à faire une telle nuance entre la désobéissance volontaire et le manque de structure interne; c'est à l'adulte (parent, professeur, gardien, entraîneur, etc.) à discerner et à offrir le cadre nécessaire pour soutenir et accompagner un tel enfant.
La description du trouble déficitaire de l'attention (p.4-8) et les suggestions présentées par l'auteur (p.16) sont aussi excellentes.
Ces faiblesses physiques nommées par l'auteur sont l'inattention, l'hyperactivité, l'impulsivité, la distractibilité. Celles-ci occupent chacune des emplacements précis dans le cerveau. Puisque le système nerveux n'est pas mature à la naissance, le cerveau est le seul organe qui se développe par la suite dans une hiérarchie précise, de bas en haut. Si vous regardez le schéma d'un cerveau, la maturité vers des connexions complètes entre les cellules nerveuses part du bas vers le haut. Et justement, les faiblesses physiques se situent principalement dans le bas du cerveau (tronc cérébral, système limbique) et tout en haut (dans la partie néo-corticale).
A part ce développement hiérarchique propre au cerveau, il possède une autre caractéristique importante pour le sujet qui nous préoccupe: sa plasticité, c'est-à-dire que les cellules et les connexions entre elles peuvent se transformer, se régénérer, etc.
Ceci étant dit, retournons aux faiblesses d'inattention, d'hyperactivité, d'impulsivité et de distractibilité. Pour diverses raisons que nous ne listerons pas ici, le développement des endroits cervicaux où se situent ces faiblesses n'a pas atteint une pleine maturité. Par conséquent, ces comportements problématiques grandissent et deviennent de plus en plus évidents au fil de la croissance de l'enfant.
Afin de favoriser un développement plus complet et mature des cellules nerveuses et de leurs connexions entre elles, il est important de retourner aux mouvements qui, à partir de la naissance, déclenchent la maturation du cerveau. Ces mouvements sont simples et se pratiquent avec l'enfant qui y voit un jeu et un plaisir de passer un bon moment avec sa maman ou son papa, ou les deux! Un grand nombre d'adultes qui ont mis en pratique cette série de mouvements ont vu leur enfant se transformer positivement et abandonner les médicaments prescrits pour le TDA/H.
Une saine nutrition incluant des nutriments Oméga et une saine relation de couple chez le papa et la maman sont aussi des facteurs importants à la réussite des mouvements; le cerveau n'ayant pas à gérer un stress continuel via un manque de nutriments ou une atmosphère menaçante alors qu'il est en plein développement.
Il n'est pas possible de décrire ces mouvements ici, mais par ce commentaire je désire humblement communiquer qu'il existe des moyens naturels, issus des stades du développement humain que l'enfant ou l'adulte vivant avec le TDA/H peut revisiter afin de stimuler les parties du cerveau qui n'ont pas complété leur maturité.
Les recherches en sciences neurologiques et neurodéveloppementales ont permises de faire des liens importants entre le système nerveux (la source du problème présenté par l'auteur) et les comportements humains. Bien des chercheurs ont aussi réalisé que le cerveau ne contient pas l'âme humaine et ne la limite pas d'où notre besoin à tous, d'accueillir la puissance transformatrice de Jésus, le Christ.
Enfin, bien des conversations intéressantes et des références pourraient venir compléter ce commentaire présenté ici.
Bien que ce texte ne soit qu'un résumé, je prie et désire ajouter cette information complémentaire afin de contribuer à maintenir à jour les principales connaissances au sujet de cette problématique.
Bien à vous,
En Christ, seul Sauveur et Dieu,
J Dumas